La CEDEAO veut le retour des pays de l'AES dans son giron, mais ne prend aucune décision noble en faveur des États membres, explique M.Diallo à Sputnik Afrique.
"C'est une organisation qui est là à exécuter des instructions qui leur sont données par les puissances étrangères comme la France", ajoute-t-il.
L'AES est aujourd'hui un "modèle de force et de puissance", estime l'analyste.
Il note un rapprochement stratégique entre le Togo et l'AES notamment avec les exercices militaires conjoints en mai dernier.
Selon lui, cette collaboration "pourrait améliorer l'architecture sécuritaire de la région en renforçant la coordination des efforts militaires contre les groupes armés et les menaces transfrontalières".
En se tournant vers l'AES, "le Togo semble vouloir s'affranchir d'une dépendance excessive vis-à-vis des anciennes puissances coloniales comme la France et d'autres pays de l'Union européenne", fait remarquer Abdoul Diallo.