Ces personnes, selon M. Tump, pourraient être déplacées vers les entités autoproclamées en Somalie, le Puntland et le Somaliland, et éventuellement au Maroc, a-t-il rappelé.
Mais "on ne peut pas déporter une population de plus d'un million sept cent mille personnes déjà meurtries par des mois et des mois de guerre avec plus de 45.000 morts et des centaines de milliers de blessés avec des femmes, des enfants et pratiquement 90% de la région de Gaza qui est devenue des ruines et des décombres".
Faire ce genre d'annonce aujourd'hui "est très dangereux dans un contexte de conflits intenses", souligne l'expert.
"Ce genre de déclaration me semble complètement ahurissante, irrationnelle et surtout surréaliste", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, de nombreux pays arabes "ont manifesté leur refus de cette annonce faite par le Président Donald Trump", a poursuivi l'écrivain.
Ni l'Arabie Saoudite ni l'Égypte ne soutiendront jamais la déportation du peuple palestinien, selon lui.
"Les Israéliens ont parait-il donné leur accord pour céder Gaza à une gestion américaine", a encore indiqué l'expert.
"Quand les Américains arrivent quelque part, la reconstruction du territoire n'est pas chose faite mais le conflit peut durer, et ceci servira à un agenda israélien, c'est de vider la bande de Gaza de ses habitants et de l'occuper de manière définitive."
Quant aux perspectives pour l'Afrique de se retrouver dans le collimateur de Washington, malgré une très forte présence américaine sur le continent, "les Américains ne sont pas aujourd'hui prêts à ouvrir d'autres fronts en Afrique", d’après lui.