"Actuellement, on parle de l'arrivée du Tchad dans l'Alliance. Le Togo a manifesté ses intentions d'entrer. D'autres nous disent que le Ghana aussi est intéressé", poursuit-il.
L'expert salue le fait que "ce divorce définitif se fait à l'amiable" et par voie diplomatique. Par contre, pour lui, la CEDEAO "court actuellement un risque de dislocation à cause des ingérences des pays de l'Union européenne, particulièrement de la France, dans ses affaires intérieures".
Les pays de l'AES ne vont pas couper les ponts avec la CEDEAO, considère-t-il, "puisque les peuples sont quand même liés par des relations fraternelles et économiques séculaires qui datent de l'époque précoloniale".