"Des attaques sur des bases ethniques dans une région avec une histoire très sensible doivent être prises très au sérieux", a déclaré Vivian van de Perre lors d'une intervention par vidéo devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
"Ces quatre derniers jours, le bureau des droits de l'Homme de l'ONU a documenté au moins un cas de lynchage basé sur l'appartenance ethnique dans un site de déplacés à Goma", a-t-elle noté. Elle a d'autre part insisté sur la détérioration de la situation sécuritaire pour les civils.
"En accord avec ses obligations liées au droit humanitaire international, lors des derniers jours la Monusco a accueilli de nombreuses personnes cherchant refuge", a-t-elle indiqué.
"Mais les bases de la Monusco ne sont pas capables d'accueillir le grand nombre de gens cherchant à se mettre à l'abri", civils mais aussi combattants ayant remis leurs armes, et "les bases de la Monusco ne sont pas sures", a-t-elle insisté, portant elle-même portant Casque bleu et gilet par balle.
Elle a notamment évoqué deux tirs de mortier sur des camps de la mission.