Ainsi, en 2021, une consultante parisienne lui aurait demandé de nier toute aide libyenne en échange d'assistance pour clore son dossier devant la Cour pénale internationale.
En 2022, un autre émissaire aurait approché le frère cadet de Saïf al-Islam Kadhafi, détenu au Liban. La promesse était de le libérer si Saïf changeait sa déclaration devant la justice.
L'avocat de Nicolas Sarkozy a qualifié les déclarations de Saïf al-Islam Kadhafi de "fantaisistes" et "très opportunistes".
Le procès de l'ancien Président s’est ouvert le 6 janvier à Paris. Ministre de l'Intérieur au moment des faits, il est accusé d'avoir reçu des fonds de la part de Mouammar Kadhafi afin de financer sa campagne pour la présidentielle. Nicolas Sarkozy encourt à ce titre 10 ans de prison et 375.000 euros d'amende.