Les propositions ont été annoncées le 24 décembre par les ministres de la Justice et des Affaires islamiques. Le 23 décembre, le roi du Maroc a présidé une séance de travail consacrée à la révision.
Voici les changements principaux:
Les femmes peuvent stipuler leur opposition à la polygamie dans un contrat de mariage.
La garde des enfants, jusqu'ici attribuée automatiquement au père, serait partagée entre les deux époux même après un divorce.
L’âge légal du mariage reste fixé à 18 ans, mais les dérogations délivrées par les juges pour marier des mineures resteront possibles à partir de 17 ans, contre 15 ans actuellement.
Un individu pourra léguer n'importe lequel de ses biens à une héritière, alors qu’actuellement, les femmes n’héritent que de la moitié de la part des hommes.
Le divorce à l’amiable sera un objet contractuel qui implique directement les époux, sans l’obligation d’entamer une procédure judiciaire.
Concernant la gestion des biens acquis pendant le mariage, le travail de l’épouse à la maison est considéré comme une contribution dans cette acquisition.