Les chercheurs de l'Université américaine Vanderbilt ont analysé les données provenant de 130 populations pour comprendre comment les gènes et les langues évoluent ensemble et comment les normes culturelles façonnent ces modèles.
L'étude a démontré une prépondérance de l’héritage génétique maternel dans les sociétés matrilinéaires, notamment en Afrique, où il est de coutume que l'enfant réside avec la famille de l'épouse et, de ce fait, apprend sa langue ou son dialecte, selon un article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Si les traditions culturelles incitent les gens à apprendre les langues de leur mère ou de leur parenté maternelle, cette transmission culturelle biaisée pourrait créer une association plus étroite qu'attendu entre la variation linguistique et la variation génétique héritée de la mère.