Ibrahim Salifou salue l'éloignement des "anciens systèmes de gouvernance", comme cela a été fait par le Niger, le Mali et le Burkina, qui ont formé l’AES.
"L'Afrique est en révolution. Un Président qui a compris, surtout un Président nouvellement élu comme celui du Ghana, ne va pas prendre le risque de faire une médiation pour l'intérêt de la CEDEAO", indique-t-il.
️"L'AES, aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, est un modèle de libération à envier par tous les Africains. Le Ghana fait partie des premiers pays africains sous [Kwame] Nkrumah à vouloir engager l'Afrique dans la libération de l'emprise de l'impérialisme. Maintenant que l'heure a sonné avec ce modèle de l'AES, le Ghana n'a pas intérêt à mener une politique contraire à l'AES", analyse-t-il.
Selon lui, "le contexte des alliances internationales sera redéfini dans le sens des intérêts des Africains" et non dans le sens "des intérêts de l'impérialisme occidental, de l'Otan".