La victoire de John Mahama au Ghana "est une rupture" avec les anciens systèmes de gouvernance

© AP PhotoUn bureau de vote à Accra lors des élections présidentielles au Ghana, le 7 décembre 2024.
Un bureau de vote à Accra lors des élections présidentielles au Ghana, le 7 décembre 2024. - Sputnik Afrique, 1920, 10.12.2024
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Le peuple ghanéen "était déconnecté de ses frères africains par une gouvernance de l'ancien Président", considère un expert nigérien en politique et en relations internationales interrogé par Sputnik Afrique.
Ibrahim Salifou salue l'éloignement des "anciens systèmes de gouvernance", comme cela a été fait par le Niger, le Mali et le Burkina, qui ont formé l’AES.
"L'Afrique est en révolution. Un Président qui a compris, surtout un Président nouvellement élu comme celui du Ghana, ne va pas prendre le risque de faire une médiation pour l'intérêt de la CEDEAO", indique-t-il.
️"L'AES, aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, est un modèle de libération à envier par tous les Africains. Le Ghana fait partie des premiers pays africains sous [Kwame] Nkrumah à vouloir engager l'Afrique dans la libération de l'emprise de l'impérialisme. Maintenant que l'heure a sonné avec ce modèle de l'AES, le Ghana n'a pas intérêt à mener une politique contraire à l'AES", analyse-t-il.
Selon lui, "le contexte des alliances internationales sera redéfini dans le sens des intérêts des Africains" et non dans le sens "des intérêts de l'impérialisme occidental, de l'Otan".
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