Les investisseurs se gardent d'investir dans un pays "où à tout moment il y a de l'insécurité politique", poursuit l'enseignant à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et à l'École politique africaine de Paris.
Cependant, d'ici 2050, l'Afrique va devenir le plus vaste marché du monde, avance-t-il, ajoutant que cela aide les nations africaines à "comprendre les intérêts" en jeu.
"Les Africains doivent se donner une monnaie unique qui est garantie puissamment par les Africains eux-mêmes. Par exemple, avec 130.000 tonnes d'or, tous les pays africains ont de l'or et des diamants", insiste Nicolas Agbohou.
De plus, selon lui, il faut maîtriser la fuite des cerveaux "avec des moyens puissants que les Africains peuvent se donner" comme "attirer les cerveaux africains vers l'Afrique et bien les payer".
Le continent peut aussi utiliser au profit des populations l'énergie solaire et géothermique: "C'est aux Africains de prendre conscience et d'investir sérieusement dans la recherche du véritable développement, les ressorts du développement", conclut-il.