Le message fait suite au projet de rapport de l'organisation sur la sécurité des journalistes. Ce document omet de mentionner un certain nombre de décès et de blessures de professionnels de la presse russes dans l'exercice de leur métier, s'indigne le courriel.
Ainsi, rien n'est dit sur la mort du correspondant de guerre de Sputnik, Rostislav Jouravlev, mort en juillet 2023 dans la région de Zaporojié dans une frappe ukrainienne portée avec des armes à sous-munitions.
"L'engagement politique du secrétariat de l'Unesco est évident. L'organisation s'est en fait ralliée à la politique de 'suppression de la Russie' initiée par l'Occident", déplore le média russe.
Le groupe note également que le projet de rapport n'inclut pas les nombreux cas de persécution et de violations des droits des journalistes de Rossiya Segodnya travaillant dans des pays occidentaux.
Parmi ces abus, le refus de délivrance de visas, le refus d'accréditation à des événements et des sommets sans explication, voire des cas d'intimidation et de menaces.
"À notre grand regret, le document confirme une fois de plus que le secrétariat de l'Unesco a oublié les principes sur lesquels avait été à l'origine construit le travail de l'Onu", regrette Rossiya Segodnya.
Plus tôt, plusieurs médias russes ont réagi au document rédigé par Audrey Azoulay en condamnant l'absence des statistiques concernant les journalistes russes.