Des médecins issus de divers pays africains, notamment de Zambie, du Zimbabwe et du Rwanda ont participé à un programme intensif organisé à Moscou du 3 au 16 novembre pour partager l'expertise russe en matière de santé maternelle et infantile.
"La Russie est un bon exemple de réussite: si nous pouvions imiter ce qu'ils ont fait, nous obtiendrions probablement les mêmes résultats", a expliqué à Sputnik Afrique Rachel Chomba, pédiatre et boursière en néonatalogie à l'University Teaching Hospital de Zambie.
La formation a été très bénéfique, notamment concernant les pratiques d'accouchement, a souligné une pédiatre du Zimbabwe, Dorcas Mutede. Elle ajoute que son pays envisage d'adopter certaines nouvelles technologies et de clarifier les pratiques existantes, comme l'usage d’une ventilation en pression positive continue pour les nouveau-nés.
"Nous avions déjà certaines pratiques, mais l'accent a été mis sur la raison pour laquelle il faut les utiliser", a-t-elle indiqué.
Le programme s'est concentré sur la réduction de la mortalité, maternelle comme infantile, qui constitue un "fléau" pour l'Afrique, a noté Imanga Ikabongo, obstétricien et gynécologue à l'University Teaching Hospital de Zambie.
"Les formateurs russes ne peuvent pas tout faire, mais nous pouvons engranger des connaissances, afin de pouvoir les enseigner à d'autres personnes chez nous, pour réduire la mortalité maternelle", explique-t-il.
Les médecins russes ont également expliqué comment éviter certaines erreurs souvent commises lors des soins apportés aux mères et aux nouveau-nés, a souligné Twizeyimana François Xavier, sage-femme rwandaise avec dix ans d'expérience.