"Les BRICS abordent les grands problèmes mondiaux, notamment ceux d’exclusion, d’injustice et d’égalité. Le groupe traite les problèmes qui intéressent le Nigeria", considère Eghosa Osaghae.
La dédollarisation est liée à la démondialisation, tendance qui est actuellement en hausse, développe l’expert. La question est de savoir quelle monnaie peut être une alternative. L’Afrique a besoin d’un dispositif qui faciliterait le commerce, juge-t-il.
L'ordre mondial multilatéral, construit autour de l'Onu et des institutions de Bretton Woods, et dominé par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, a évidemment besoin de réformes sérieuses car il ne représente pas les intérêts des pays du Sud global, note Eghosa Osaghae.
Néanmoins, les réformes peuvent être mises en œuvre si les pays du Sud global participent plus efficacement, ce qui rendrait les BRICS plus impératifs et leur permettrait de changer, considère-t-il.
"Les BRICS reflètent les ambitions et les aspirations du Sud global, les exigences d'inclusion, de stabilité, de justice et d'équité", selon lui.