Le traitement des maladies chroniques représente le plus grand défi dans cette situation, révèle Redan Zahreddin, médecin-chef d'un centre médical situé dans un camp de réfugiés dans la banlieue de Damas.
À cause du blocus économique, il est très compliqué de trouver des matières premières pour fabriquer des médicaments, ajoute-t-il. Le matériel médical fait également défaut.
Malgré cette pénurie associée à des infrastructures détruites, des milliers d'enfants libanais ont été pris en charge, souligne Rafia al Hamid, pédiatre de l'équipe médicale mobile.
Lui-même consulte une quarantaine d'enfants par jour, dont la plupart se plaignent de douleurs pulmonaires. Elles résultent de la fumée et de la poussière à la suite des bombardements israéliens, explique-t-il.
De plus, les petits patients ont besoin d'assistance psychologique. Après tout ce qu'ils ont vu et entendu, le traumatisme est toujours présent. Pour y faire face, les enfants ont besoin de l'accompagnement quotidien de spécialistes, et donc d'un centre de soutien psychologique, pointe Rafia al Hamid.