C'est ce qu'avance auprès de Sputnik Afrique le chef du département des Sciences politiques et des relations internationales de l'université d'Abuja. Il exprime cette conviction alors que le continent élargit sa représentation auprès du groupe.
En effet, à l'issue du récent sommet à Kazan, l'Algérie, le Nigeria et l'Ouganda sont devenus pays partenaires des BRICS, qui comptent déjà trois États africains: l'Afrique du Sud, l'Égypte et l'Éthiopie.
Par ailleurs, pour Sheriff Ghali Ibrahim, le Nigeria, l'une des plus grandes économies du continent, devrait avoir la possibilité de devenir membre du groupe à part entière. Selon lui, ce pays jouerait un rôle clé dans la croissance et le développement de l'organisation.
Les BRICS ont le potentiel pour aider les pays africains à se libérer du cycle de l'inflation et de la dévaluation monétaire, souvent attribué aux politiques imposées par le système financier occidental, ajoute l'universitaire.
En outre, il estime que les règlements commerciaux en monnaies locales au sein des BRICS ouvrent la voie vers une "nouvelle ère".