"Cette réunion à Kazan en Russie a montré qu'il y a un autre monde. C'est un monde qui n'est pas contre l'Occident, mais un monde qui n'est pas occidental", affirme d’abordl’universitaire.
Sur le supposé isolement de la Russie, l’économiste lance:"En tout cas, ni l'économie russe n'est isolée de l'économie mondiale - d'ailleurs, on a vu le taux de croissance de l'économie russe et même la croissance du PIB - ni la Russie et Poutine ne sont isolés actuellement. Même la question des sanctions à l'égard de la Russie, les réponses ont créé un effet boomerang, c'est à dire qu’elles se sont retournées plutôt contre les Occidentaux et surtout contre l'Europe qui est otage un peu de son allégeance inconditionnelle et de sa vassalité à l'égard des États-Unis d'Amérique".