Les BRICS sont une alternative à la domination occidentale, selon un chercheur sud-africain

L'Occident voit les BRICS comme une menace car le groupe offre une alternative à son hégémonie, a affirmé à Sputnik Afrique Oscar van Heerden, chercheur à l'Université de Johannesburg, en marge du sommet de Kazan. Au sein du groupe, il insiste sur les bonnes relations entre Moscou et Pretoria.
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Les BRICS proposent une plus grande coopération et une alternative au monde unipolaire dominé par les États-Unis et l'Occident, a déclaré à Sputnik Afrique Oscar van Heerden, chercheur à l'Université de Johannesburg, en marge sommet des BRICS de Kazan.
"De grands progrès sont réalisés sous l'égide des BRICS. On se dirige vers un monde qui n'est pas plus divisé mais qui se rassemble. C'est pourquoi les puissances occidentales voient le groupe comme une menace", a-t-il expliqué.
Face à la militarisation du dollar menée par Washington, le chercheur souligne aussi la nécessité d'une alternative pour le Sud global afin de protéger les intérêts nationaux.
"Nous avons besoin d'un nouveau système de promotion de nos monnaies locales lorsque nous commerçons entre nous. Nous devons aussi trouver des systèmes de paiement alternatifs, car même le système SWIFT a été utilisé comme une arme, les banques russes et la Russie en général n'étant pas autorisées à l'utiliser", a-t-il rappelé.
Oscar van Heerden rappelle encore la "relation historique très importante" de son pays avec la Russie, précisant qu'ils identifient de plus en plus de nouveaux domaines de coopération dans lesquels les parties trouveront un bénéfice mutuel.
"Récemment, d'énormes gisements de gaz ont été découverts ici en Afrique du Sud, et la Russie, avec Gazprom, travaille déjà avec l'une de nos entités sur place pour essayer d'optimiser les réserves de gaz", explique-t-il par exemple.
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