Les habitants qui ont besoin d'aide médicale urgente attendent l'autorisation pour quitter la bande de Gaza, mais tout le monde n'a pas le temps.
La petite Sabrin est sur le lit d'hôpital depuis sept mois. Elle s'est trouvée paralysée en dessous de la taille après avoir contracté un virus. Sa famille ne sait toujours pas si elle pourra sortir pour une transfusion de plasma qui peut lui sauver la vie.
Le petit Jamil a reçu un éclat d'obus dans la jambe lorsque son école a été bombardée. Il espère pouvoir éviter une amputation grâce au traitement à l'étranger.
"Nos demandes d'évacuation des malades sont rejetées par Israël, et les demandes des organisations internationales sont également rejetées", explique à Sputnik le médecin-chef de l'hôpital Shuhada al-Aqsa à Deir al-Balah.
Après la fermeture du poste de contrôle de Rafah, l'établissement manque de choses les plus basiques, une pénurie qui peut coûter la vie aux patients atteints de maladies chroniques, avance-t-il.
Et d'alerter: "Bientôt l'hiver commencera avec les infections saisonnières et l'exacerbation des maladies chroniques, la situation est très compliquée".