Les chercheurs ont confirmé que les microbes étaient indigènes à l’échantillon de carotte et que leur apparition n’était pas causée par une contamination pendant le processus de récupération, selon une étude publiée par Microbial Ecology.
Pour arriver à cette conclusion, ils ont utilisé trois types d’imagerie: spectroscopie infrarouge, microscopie électronique et microscopie à fluorescence.
L'étude de ces microbes pourrait aider à mieux comprendre l’évolution très précoce de la vie. En outre, ces données aideront à la recherche d'une vie extraterrestre dans des échantillons de roche du même âge rapportés de Mars, a indiqué Microbial Ecology.
Les colonies de microbes vivant dans des roches très profondes parviennent à survivre pendant des milliers, voire des millions d’années, notent les chercheurs. Ces organismes semblent vivre à un rythme plus lent, n’évoluant pratiquement pas, ce qui offre aux scientifiques une chance de remonter dans le temps.