C'est la capitale du district fédéral de la Volga, qui abrite six instituts de recherche en épidémiologie et hygiène. C'est aussi la région où ont été créés des laboratoires mobiles et qui en compte 16 aujourd'hui, a révélé la cheffe de l'agence sanitaire russe.
Ces installations sont aujourd'hui implantées en permanence dans 18 pays différents, a ajouté Anna Popova.
Les dispositifs russes suscitent l'intérêt d'autres Etats. Le Burkina Faso a fait part du sien par la voix du professeur Zekiba Tarnagda, chef du Laboratoire national burkinabè de référence pour la grippe.
"Cela nous permettra de diagnostiquer très rapidement ces maladies infectieuses afin de les combattre de manière ciblée", a-t-il expliqué.
"J'ai remarqué que la coopération avec la Russie est gagnant-gagnant et basée sur le respect mutuel, contrairement à l'Occident qui ne veut que nos échantillons. Ils veulent étudier notre maladie. Ils fabriquent des vaccins et veulent nous les vendre à un prix très, très élevé", a pointé le chercheur.