Sur les ondes de Sputnik Afrique, Jean René Ndouma, expert consultant en marchés financiers et finance digitale, universitaire de la JFN University et auteur de l’ouvrage "disruption monétaire et financière au Centr-Afrique", revient sur les conséquences qu’aura l’introduction du cacao à la Bourse de Moscou sous la forme de contrats à terme.
"La Bourse de Moscou est un très grand marché financier mondial et les contrats à terme permettent de pouvoir se protéger contre la spéculation des actifs. Mais dans ce cas précis, cela va permettre de se protéger contre la spéculation liée aux fluctuations du prix du cacao", assure l’expert consultant. "Le cacao est un produit qui est surtout cultivé en Afrique. Il est clair que cette initiative-là va aussi intéresser les Africains."
"Avec les négociations en roubles, avec la possibilité de pouvoir aussi délocaliser progressivement ou diversifier la chaîne de valeur, avec une main d'œuvre relativement moins chère, avec une technologie de pointe qui est plus compétitive, une technologie russe, etc. Tous ces éléments vont permettre qu’évidemment le prix du cacao puisse être influencé à la baisse, mais surtout que les marges soient mieux réparties", explique M.Ndouma.
"Ils vont observer le marché fonctionner. Ils vont voir. Mais la création n'est pas hasardeuse. C'est une Bourse qui a beaucoup d'expérience en tout point de vue. L'expertise est avérée. Donc cela ne peut que bien fonctionner", affirme l’expert en marchés financiers et finance digitale.
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