"On est dans un déni de démocratie" avec un FCFA non souverain et une présence militaire étrangère

"On est sur le cas d'une monnaie [franc CFA] qui ne ressort pas de la volonté des populations qui l'utilisent", explique à Sputnik Afrique l'historien Amzat Boukari Yabara.
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Dans le même temps, les bases militaires étrangères constituent un autre résidu de l'époque coloniale, fait valoir le chercheur.
En constatant que l'ordre économique actuel est obsolète, il appelle à se tourner vers d'autres structures "comme celles que tentent de mettre en place les BRICS".
M.Yabara considère que l'alliance est à même de jouer le "rôle de locomotive par rapport à un certain nombre de wagons qui s'y accrochent". De plus, le groupe peut:
être bailleur de fonds sur des règles un peu plus démocratiques et transparentes;
servir de bouclier diplomatique et géopolitique face au G7 et au G20.
Une autre option serait de "revenir à des formes de solidarité africaines", à l'instar d'un Fonds monétaire africain.
Pour sa part, l'émergence de l'AES "offre des possibilités de repenser l'intégration africaine, d'aller vers une fédération", fait remarquer l'historien.
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