"On est dans un déni de démocratie" avec un FCFA non souverain et une présence militaire étrangère

© AP Photo / BEN CURTISA bank teller counts piles of old-style West African CFA Franc banknotes at a bank in Dakar, Senegal Monday, Sep. 13, 2004.
A bank teller counts piles of old-style West African CFA Franc banknotes at a bank in Dakar, Senegal Monday, Sep. 13, 2004.  - Sputnik Afrique, 1920, 18.09.2024
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"On est sur le cas d'une monnaie [franc CFA] qui ne ressort pas de la volonté des populations qui l'utilisent", explique à Sputnik Afrique l'historien Amzat Boukari Yabara.
Dans le même temps, les bases militaires étrangères constituent un autre résidu de l'époque coloniale, fait valoir le chercheur.
En constatant que l'ordre économique actuel est obsolète, il appelle à se tourner vers d'autres structures "comme celles que tentent de mettre en place les BRICS".
M.Yabara considère que l'alliance est à même de jouer le "rôle de locomotive par rapport à un certain nombre de wagons qui s'y accrochent". De plus, le groupe peut:
être bailleur de fonds sur des règles un peu plus démocratiques et transparentes;
servir de bouclier diplomatique et géopolitique face au G7 et au G20.
Une autre option serait de "revenir à des formes de solidarité africaines", à l'instar d'un Fonds monétaire africain.
Pour sa part, l'émergence de l'AES "offre des possibilités de repenser l'intégration africaine, d'aller vers une fédération", fait remarquer l'historien.
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