Et de détailler : "La plus importante est évidemment le contexte dans lequel intervient la visite du chef de l’État russe. En effet, il faut bien avoir en tête que Poutine se rend en Azerbaïdjan alors qu’il ne fait que quelques semaines depuis que le Président iranien Ibrahim Raïssi a été tué avec ses accompagnateurs dans un krach d’hélicoptère dans des conditions on ne peut plus douteuses près de la frontière irano-azerbaïdjanaise. Après feu Ibrahim Raïssi, c’était le tour du Premier ministre slovaque, Robert Fico, de Donald Trump aux États-Unis et enfin du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en plein cœur de Téhéran probablement avec un tir de missile sol-air d’un drone américain".
Dans le même sens, il explique que "la politique sage d’apaisement que mène le Président Poutine dans cette région, afin de contrecarrer les politiques de déstabilisation des Occidentaux et de l’Otan, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, est de bonne guerre. En effet, tous les pays ont compris qu’il valait mieux garder la main haute sur tous les aspects de la souveraineté politique, militaire, territoriale, économique et financière, face aux ingérences des puissances occidentales qui n’hésiteront pas à commettre les pires extrémités pour défendre leurs intérêts au détriment des autres. L’Azerbaïdjan, l’Iran et la Turquie préfèrent garder des relations fortes avec la Russie et la Chine, des pays sûrs et respectueux de leurs engagements. Le sommet des BRICS+ qui se tiendra à Kazan en octobre pourrait bien voir l’arrivée de l’Azerbaïdjan dans cette organisation, qui s’apprête à changer radicalement les règles des relations internationales établies par l’Occident ".