Variole du singe en Afrique: l'Onu demande 18,5 millions de dollars

Les migrants et personnes déplacées sont particulièrement vulnérables à la variole du singe, écrit l'Organisation internationale pour les migrations. Cette agence de l'Onu compte lever 18,5 millions de dollars pour affronter le problème en Afrique.
Sputnik
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé avoir lancé un appel de fonds pour protéger de la variole du singe les migrants et déplacés en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe.
"La propagation du virus est très préoccupante. Nous devons agir rapidement pour protéger les personnes les plus exposées et pour atténuer l’impact de cette épidémie sur la région", a déclaré Amy Pope, directrice générale de l’OIM dans ce communiqué.
Ces 18,5 millions de dollars permettront
de soutenir les mesures de lutte et de prévention, en particulier aux frontières;
de renforcer les capacités du personnel de santé au niveau national;
d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer un suivi efficace;
de promouvoir des activités de sensibilisation auprès des migrants.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, le 14 août, que la variole du singe constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
À ce jour, plus de 15.000 cas suspects ont été recensés dans la seule RDC, dont 537 décès, selon l’OMS. D’autres cas ont été confirmés au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Afrique du Sud et en Ouganda.
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