Le différend découle d'un contrat de 2007 entre Zhongshan et l'État nigérian d'Ogun, portant sur le développement d'une zone de libre-échange. Il a été résilié en 2015 parce que l'entreprise n'avait rien fait de plus que d'ériger une clôture périphérique sur le terrain, selon Abuja.
L’entreprise chinoise a ensuite engagé des poursuites judiciaires contre la partie nigériane pour résiliation d'un contrat. Un tribunal d'arbitrage a par la suite accordé à Zhongshan 74,5 millions de dollars d'indemnisation, mais le gouvernement de l'État ne s'est pas conformé à cette sentence.
L'entreprise a ensuite demandé l'intervention d'un tribunal français, qui a ordonné la saisie d'avions du gouvernement fédéral, dont un Dassault Falcon 7X à l'aéroport du Bourget à Paris, ainsi qu'un Boeing 737 et un Airbus 330 à l'aéroport de Bâle-Mulhouse en Suisse.
Zhongshan a déclaré le 16 août dans un communiqué avoir levé la saisie de l'Airbus A330 présidentiel pour montrer qu'elle a "constamment cherché à agir de manière raisonnable et équitable dans le cadre d'un litige juridique", relate Reuters.
L'entreprise chinoise l'a restitué en guise de "geste de bonne volonté" pour permettre des négociations, a-t-elle annoncé vendredi.