"Le gouvernement ivoirien se devait de prendre des mesures, certes douloureuses pour certains de nos compatriotes, mais présentant l’avantage d’assécher les sources d’approvisionnement des réseaux de faussaires, en renforçant ipso-facto, la crédibilité du passeport ivoirien et la sécurité nationale", explique-t-il.
La décision a été prise parce que certains immigrants clandestins usurpaient l'identité ivoirienne et qu'il existait des "réseaux parfaitement organisés, disposant de spécimens de faux passeports et des cachets contrefaits".
Il ne s'agit pas d'une "réinstauration définitive" de visa, mais d’une "suspension temporaire du bénéfice de l’exemption de visa pour deux années au maximum" avec une évaluation de l'effet au bout des 12 premiers mois, a rassuré la diplomatie ivoirienne.