Les détails de l’enquête sur l'attentat contre Trump "passent d’intrigants à sensationnels", a écrit la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères sur sa chaîne Telegram, en référence à des révélations du New York Times.
"Plus d'une heure et demie avant les coups de feu, la police s'est envoyée des photos du tireur, qui se promenait sur le territoire du complexe et vérifiait les distances à l'aide, attention, d'un télémètre", a-t-elle souligné.
L'entrepôt depuis lequel les coups de feu sont partis était aussi exclu du périmètre de protection par les services secrets à la veille de l'attaque, en plus l'accès au toit n'était pas bloqué, s'est étonnée Maria Zakharova.
Le Secret Service a refusé une rencontre avec la police locale, qui soupçonnait le tireur à la veille de la tentative.
"Peut-être que les services de renseignement américains devraient prendre quelques centaines de personnes qui suivent partout les diplomates russes et essaient vainement de les persuader de coopérer, pour les utiliser en vue de boucher les véritables failles de sécurité, au moins pour les hauts responsables de la scène politique américaine?", a-t-elle indiqué.
"Les policiers qualifient le Secret Service de SS dans leur correspondance interne. Mais comparé au reste, cela ressemble déjà à un joli marasme", ajoute la diplomate.
"Ils se mêlent de tout, s'immiscent partout, se proclament exceptionnels et les meilleurs. Mais en réalité, ce n'est qu'une bulle de savon remplie de mensonges", a conclu Mme Zakharova.