Ils ont fini par opter pour l'utilisation de plantes pour absorber les toxines ou de bactéries pour les manger, relate le média The Conversation.
La solution choisie marie deux technologies de nettoyage, examinées en collaboration avec un scientifique de Mintek, l'organisation publique de recherche minière d'Afrique du Sud. Ce sont:
La phytoremédiation: les plantes absorbent les toxines par leurs racines. Le métabolisme des plantes est ainsi utilisé pour accumuler, transformer, dégrader ou volatiliser des polluants.
La technologie "cloSURE" qui utilise des micro-organismes procaryotes anaérobies – un type de bactéries qui peuvent se multiplier en grande quantité en l’absence d’oxygène, par exemple dans les lacs ou le fumier. Une fois mélangés aux eaux de drainage acides, ces micro-organismes minuscules éliminent les toxines des déchets.
Il en revient aux autorités de trouver un financement pour cette méthode bien abordable pour que les habitants soient protégés des effets néfastes, appellent les chercheurs.
Des métaux hautement toxiques s'échappent de neuf mines abandonnées dans cette ville minière, située à 32 km à l'ouest de Johannesburg. On y trouve:
de l'uranium;
de l'arsenic;
du cadmium;
du chrome;
du mercure.
Ce drainage minier acide se produit lorsque l’eau des mines se mélange à des métaux lourds et s’écoule dans l’environnement. Il présente de graves risques pour la santé et peut s’infiltrer dans le sol et se retrouver dans les eaux souterraines ou dans les rivières.
Les eaux de drainage acides des mines sèchent également en surface et sont ensuite dispersées sous forme de poussière toxique. Elles peuvent provoquer des maladies graves, notamment un cancer, une insuffisance rénale et de l'asthme.