Cela est en grande partie dû aux capacités de cette arme, a affirmé à Sputnik le colonel à la retraite Viktor Litovkine.
"Iskander possède deux types de missiles. Le premier c’est des missiles balistiques ou quasi-balistiques qui suivent une trajectoire balistique mais dévient de leur trajectoire à droite, à gauche, en haut, en bas. C'est-à-dire qu'ils manœuvrent le long de la trajectoire, c'est pourquoi ils sont appelés quasi-balistiques", explique l'analyste militaire.
"Ils peuvent s'élever très haut dans l'espace et frapper verticalement la cible visée. Ils atteignent non seulement une vitesse supersonique mais aussi hypersonique au moment de l’attaque."
"Le deuxième type c’est des missiles de croisière qui volent vers la cible, également à une vitesse supersonique mais en naviguant dans l'air. Ils volent à 6, 7 ou 12 mètres au-dessus du sol, en se déplaçant vers la cible comme un serpent", poursuit-il.
"Ces deux types de missiles sont presque impossibles à détecter et à intercepter."
Les missiles Iskander sont très efficaces parce que les radars ennemis ne peuvent tout simplement pas les "voir", et il leur est donc impossible de diriger un intercepteur sur eux, selon l'expert.