"Il nous appartient aujourd’hui de faire de la confédération de l'Alliance des États du Sahel une alternative à tout regroupement régional factice en construisant une communauté souveraine des peuples, une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères de paix, une communauté de solidarité, de prospérité basée sur nos valeurs africaines."
C’est la première fois que les trois leaders de l'AES -Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani- se réunissent depuis qu’ils sont chacun arrivés au pouvoir, entre 2020 et 2023. Ils ont tous tourné le dos à la France, ancienne puissance coloniale, et à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, qu’ils accusent notamment d’être inféodée à Paris et de ne pas assez les soutenir dans la lutte contre les djihadistes.