Ce pays africain égratigne le français et fait traduire son hymne en langues nationales

Le Burkina a fait traduire son hymne dans 14 langues nationales pour renforcer le sentiment patriotique et cesser de le chanter en français, comme c’est le cas dans la plupart des pays francophones.
Sputnik
Le ministre burkinabè de l’Éducation nationale a annoncé que l'hymne national (le Ditanyè) avait été traduit dans différentes langues parlées dans le pays pour les ministères et diverses structures éducatives, relate un compte-rendu du Conseil des ministres du 3 juillet.
"L’objectif est d’assurer la visibilité de nos langues nationales et de renforcer en chacun de nous la fibre patriotique pour la co-construction de l’État-Nation et d’un Burkina nouveau", est-il expliqué.
La Commission nationale des langues nationales a ainsi supervisé les traduction et mise en musique du Ditanyè dans 14 idiomes.
Chaque ministère, institution, structure déconcentrée et décentralisée s’organisera pour exécuter l'hymne dans l’une des langues nationales lors de la montée des couleurs, selon un planning déjà établi.
En décembre 2023, le gouvernement burkinabè avait déjà adopté un projet de loi reléguant le français au rang de "langue de travail". Le Mali avait aussi pris une décision similaire en renonçant au français comme langue principale.
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