Cet incident qui a entraîné la fuite du pétrole sur plus de 370 mètres a été qualifié d'"acte de sabotage et de vandalisme" par la chaîne publique.
"D’ores et déjà, nous avons réuni des informations et des indices sur les présumés auteurs. Tous ceux qui ont contribué vont être interpellés et jugés conformément à leur acte terroriste", a déclaré le gouverneur de la région de Zinder.
L’attaque a été revendiquée par le Front patriotique de libération, mouvement rebelle créé après le renversement du Président Mohamed Bazoum et luttant pour sa libération. Le leader du groupe, Mahamoud Sallah, avait menacé de "faire sauter des installations" notamment "pétrolières".
Le Niger a fermé les vannes du pipeline le 14 juin pour soupçon de vol de son pétrole et a dénoncé l'impossibilité de contrôler le chargement dans le port du Bénin.