Le ministre nigérien du Pétrole, Barké Bako Maman Moustapha a procédé au lancement des travaux du Comité technique chargé du suivi du processus du projet le vendredi à la direction générale des hydrocarbures de Niamey.
"Nous avons un planning qui nous amène à un démarrage des activités de cette raffinerie à la dernière semaine du mois de décembre 2025, c’est-à-dire que nous sommes aujourd’hui pratiquement à 18 mois du démarrage du projet", a dit le ministre Barké, cité par l'Agence nigérienne de presse.
"Ce qui reste à faire aujourd’hui, ce sont la sélection des partenaires stratégiques et le démarrage des travaux". "Et ce comité que nous avons mis en place doit avoir à l’esprit ce projet, pour lui consacrer tous les efforts qu’il mérite afin qu’il soit mené dans le temps et de la meilleure des façons", a ajouté le ministre du pétrole.
Le comité technique est composé de 22 membres et se chargera de préparer l’avis à manifestation d’intérêt, d’analyser les offres relatives aux propositions techniques et financières du projet, d’élaborer le projet de mémorandum relatif au projet ou encore de participer à toutes les négociations des projets et conventions liés au projet, rapporte l’ANP.
La raffinerie de Dosso, produira au minimum 100.000 barils par jour "mais elle sera mise en place d’une façon modulaire pour nous permettre d’accélérer le processus et pour cela une étude de préfaisabilité a été faite par nos services", a indiqué le ministre.
Le Niger met en place des infrastructures de production et de transport qui pourraient lui permettre de multiplier par cinq sa production actuelle, pour passer de 20.000 barils/jour à 100.000 barils/jour et s’installer confortablement parmi les pays producteurs et exportateurs de pétrole.