"Nous avons besoin d'une plateforme de coopération entre l'ADPA et les BRICS. Ce sera un parfait complément au processus de Kimberley. Un dialogue informel contribuera à notre travail commun et créera un équilibre coopératif entre les pays producteurs."
Ce sont les propos du vice-ministre russe des Finances Alexeï Moïsseiev, qu'il a prononcés jeudi au cours du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
Cherchant à réduire les revenus russes provenant des exportations de diamants, évaluées à près de 4 milliards de dollars par an, le G7 a imposé cette année des sanctions sur les diamants russes. Les sanctions indirectes sont particulièrement sensibles, à savoir l'embargo sur les pierres de plus d'un carat taillées à partir de matières premières russes dans les pays tiers, premièrement en Inde.
La troisième étape des sanctions baissera ce seuil, à partir du 1er septembre, à 0,5 carat. Les mesures de contrôle seront aussi renforcées, empêchant les diamants d'origine russe de pénétrer dans les pays du G7.
L'ADPA représente 19 producteurs contrôlant 60% de la production mondiale. L'année dernière, elle avait averti que les sanctions risquaient de perturber les chaînes d'approvisionnement et d’entraîner des frais supplémentaires.