"Il ne s'agit pas d'une réaction spontanée à tout ce qui peut se passer dans le monde. C'est une réaction tout à fait logique. Les États membres des BRICS ont des monnaies solides sur les marchés financiers mondiaux. Nous avons donc de bonnes monnaies et nous devons commercer dans ces monnaies", a-t-il dit en marge du SPIEF 2024.
Les échanges en devises nationales permettent également d'économiser de l'argent sur le coût des transactions, explique le représentant sud-africain. C'est important car les membres des BRICS sont des pays émergents et en développement qui n'ont pas "d'argent à dépenser pour des activités non essentielles".
"Le commerce intra-BRICS se développe. Il croît à un rythme plus rapide que le commerce que nous avons avec le reste du monde. Entre 2006 et 2022, nous sommes passés de 90 milliards de dollars d'échanges intra-BRICS par an à 440 milliards", a-t-il noté.
Quant au commerce intra-africain en monnaies locales, il pourrait permettre d'économiser 5 millions de dollars US par an, selon certaines estimations, a pointé M.Joubert. Ces fonds pourraient financer des projets sociaux et socio-économiques du continent.