Fin 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont formé une nouvelle alliance, l’AES. En 2024 ils ont annoncé leur retrait de l’organisation sous-régionale.
"Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives", selon l'expert.
"Il est incontestable que la CEDEAO a commis des erreurs de management, de gestion diplomatique et politique", avance-t-il, "notamment par rapport à la façon dont ont été traités ces trois pays qui l’ont quittée".
Pour lui, les deux organisations ont un espace à interagir: l'existence de l’AES "n'est pas antinomique à l'existence de la CEDEAO ou à la présence de ces gens-là, de ces États dans la CEDEAO". Le Mali, le Burkina Faso et le Niger "ont des problèmes sous-régionaux à régler. Ils se sont concertés et ont créé cette entité. Il ne faut pas qu'on les diabolise".