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"Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives"
"Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives"
Sputnik Afrique
Interrogé par Sputnik Afrique, Benoît Ngom, président du groupe de réflexion Académie diplomatique africaine, analyse les relations entre la CEDEAO et ses 3... 01.06.2024, Sputnik Afrique
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Fin 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont formé une nouvelle alliance, l’AES. En 2024 ils ont annoncé leur retrait de l’organisation sous-régionale. "Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives", selon l'expert. "Il est incontestable que la CEDEAO a commis des erreurs de management, de gestion diplomatique et politique", avance-t-il, "notamment par rapport à la façon dont ont été traités ces trois pays qui l’ont quittée". Pour lui, les deux organisations ont un espace à interagir: l'existence de l’AES "n'est pas antinomique à l'existence de la CEDEAO ou à la présence de ces gens-là, de ces États dans la CEDEAO". Le Mali, le Burkina Faso et le Niger "ont des problèmes sous-régionaux à régler. Ils se sont concertés et ont créé cette entité. Il ne faut pas qu'on les diabolise".
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"Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives"
Interrogé par Sputnik Afrique, Benoît Ngom, président du groupe de réflexion Académie diplomatique africaine, analyse les relations entre la CEDEAO et ses 3 anciens membres, le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Fin 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont formé une nouvelle alliance, l’AES. En 2024 ils ont annoncé leur retrait de l’organisation sous-régionale.
"Il faut que la CEDEAO constate ses erreurs de management, propose et indique des perspectives", selon l'expert.
"Il est incontestable que la CEDEAO a commis des erreurs de management, de gestion diplomatique et politique", avance-t-il, "notamment par rapport à la façon dont ont été traités ces trois pays qui l’ont quittée".
Pour lui, les deux organisations ont un espace à interagir: l'existence de l’AES "n'est pas antinomique à l'existence de la CEDEAO ou à la présence de ces gens-là, de ces États dans la CEDEAO". Le Mali, le Burkina Faso et le Niger "ont des problèmes sous-régionaux à régler. Ils se sont concertés et ont créé cette entité. Il ne faut pas qu'on les diabolise".