"L'Afrique doit faire émerger plusieurs capitaines d'industrie et plusieurs hommes d'affaires africains de taille internationale qui vont permettre évidemment de pouvoir discuter et négocier avec leurs autres partenaires et en étant outillés de la même manière, que ce soit sur la qualité de leurs ingénieurs, la qualité des procès, de la préparation des projets, la qualité des études. C'est ce que l'on appelle une valorisation des ressources africaines. Que ce soit minier, pétrolier, agricole. […] Et c'est à ce moment-là qu'on pourra créer une synergie avec les entreprises russes. […] La plupart des grands hommes d'affaires russes que je rencontre, ou même plusieurs CIO de banques russes que je rencontre, ont un réel désir de s'intégrer et d'investir en Afrique, mais ils ont besoin d'un peu plus de visibilité. De notre côté aussi, on doit faire l'effort des deux côtés pour se connaître et c'est cet effort des deux côtés pour se connaître qui va permettre de créer une synergie entre ces deux mondes."