"Le point le plus faible d'un hélicoptère est malheureusement l'équipage, car peu de pilotes sont capables de voler par mauvais temps", a-t-il déclaré.
M. Bazykine, qui a autrefois participé au transport de hauts responsables russes, dit qu'il a toujours choisi des pilotes expérimentés "qui savent dire non" à la poursuite d'un vol par mauvais temps.
Il a rappelé l'accident d'avion de Smolensk en 2010 qui a coûté la vie au Président polonais de l'époque, Lech Kaczynski, ainsi qu'aux 96 personnes à bord, à cause d'une erreur du pilote.
En entrant dans une zone de brouillard dense, les pilotes de l'hélicoptère étaient obligés de calculer une altitude de sécurité, a poursuivi l'expert. Selon lui, l'engin semble avoir volé en dessous de l'altitude autorisée.
"Les pilotes auraient dû vérifier minutieusement s'il y avait une chance d'atterrir et, dans le cas contraire, ils auraient dû revenir en arrière. Il ne devrait y avoir aucune autre option."
Quant à un éventuel défaut technique du Bell-212, il était presque certainement équipé de nouveaux moteurs pour des raisons de sécurité, estime le pilote.
Trois hélicoptères faisaient partie du convoi, et les deux autres, qui transportaient le ministre iranien de l'Énergie et le ministre du Logement et des Transports ont atteint leur destination en toute sécurité.