Selon lui, l'Occident verra d'un mauvais œil les recommandations de prolonger la transition et de permettre à Assimi Goïta de participer à la présidentielle. Les réformes demandées par la société malienne ne vont pas non plus être bien accueillies, car tout cela échappe au contrôle de l'Occident.
Par ailleurs, le Mali n'est pas le seul pays concerné. Le Niger et le Burkina Faso sont également dans le viseur de l'Occident, note le député.
En fait, les puissances occidentales cherchent à "faire revenir l'ancien système, l'ancienne maternité, les anciennes habitudes", explique-t-il.
"Mais ce sont leurs problèmes. On a opté pour autre chose. On veut aussi vivre comme des humains", tranche M. Tunkara.