Pour cela, un accord devrait être signé dans les 60 prochains jours avec Addis-Abeba, précise Saeed Hassan Abdelahi.
Selon lui, il sera possible de traiter un tel volume de cargaisons au cours de la première année suivant la signature.
Mémorandum signé plus tôt
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le Président de l'État autoproclamé du Somaliland, Muse Bihi Abdi avaient conclu le 1er janvier un protocole d'intention pour garantir l'accès de l'Éthiopie aux ports maritimes, selon le journal Addis Standard.
Le document précise que le Somaliland mettra 20 km de son espace maritime à la disposition de l'Éthiopie en échange de la reconnaissance de son indépendance.
Le mémorandum a provoqué une réaction négative de la part du gouvernement somalien et de sa communauté. La Somalie, qui ne reconnaît pas le Somaliland, considère cette entente comme une violation de sa souveraineté. Le 7 janvier, le Président somalien avait officiellement invalidé le mémorandum.
Fin avril, le ministre de l'Information et porte-parole des dirigeants de cette république autoproclamée, Ali Hassan Mohamed, a déclaré vouloir élargir et renforcer les relations avec l'Éthiopie.
Selon lui, la nécessité d'une coopération avec Addis-Abeba est motivée par la proximité de l'État éthiopien de Somalie, ainsi que par la localisation de plusieurs villes économiquement importantes le long de l'importante autoroute Addis-Abeba-Berbera - Dire Dawa, Harar, Hargeisa.