Maria Zakharova a commenté ainsi les propos du chef de la diplomatie britannique relayés par Reuters sur le droit de Kiev de frapper le territoire russe.
La déclaration de M.Cameron, qui n'est que la "preuve de ses propres crimes", était tellement révélatrice qu'au bout de deux heures, l'agence a retiré la publication, a poursuivi la responsable. Et d'ajouter: "Apparemment sous la pression de Downing Street".
Cependant, le média n'a pas plié et l'article a été republié, la citation sur le "droit" de l'Ukraine à bombarder la Russie restant telle quelle, a fait remarquer Mme Zakharova. Elle a qualifié la situation autour de cet article de "fait flagrant d'acrobatie".
La publication controversée
Dans une interview accordée à Reuters le 2 mai, David Cameron a admis que les armes britanniques fournies à l’Ukraine pouvaient être utilisées contre le territoire russe. Peu après la publication, l'article a été retiré du site. L'agence de presse l'a expliqué par le besoin de réexaminer certains détails.
Toutefois, la nouvelle est réapparue sur le fil d'actualités sans aucun changement visible. La citation du ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, n'a en effet subi aucune modification.
Le Royaume-Uni doit se préparer à ce que "le régime de Kiev" frappe son territoire avec des armes britanniques comme l'ont fait à l’époque les terroristes d'Al-Qaïda* "nourris" par les Occidentaux, a alors réagi Maria Zakharova.
*Organisation terroriste interdite en Russie