"On y trouve ici ‘une chasse aux sorcières’ contre les opposants politiques russes, des références à des sources inconnues dans les services de renseignement et des récits de publications bon marché", indique-t-il.
De plus, deux passages indiquent où va l’UE, poursuit M.Logvinov.
C’est un nettoyage complet de l’espace européen de l’information. Le haut responsable rappelle que sous couvert de contrer la "menace russe", les députés européens réclament de nouvelles sanctions contre les médias russes:
"L’objectif est d’isoler les Européens ordinaires des sources alternatives d’information et de créer un vide informationnel".
L’accusation portée contre la Russie de diffuser de "faux récits historiques" visent à dissimuler les tentatives européennes de révision des résultats de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit notamment de la glorification du nazisme, "du désir ardent de se débarrasser du fardeau de la responsabilité historique des crimes commis et de la collaboration".
"Cependant, si aujourd’hui ils tentent de prendre pour cible le pays qui a libéré l’Europe de l’esclavage nazi, il est alors possible que tôt ou tard des ‘affrontements historiques‘ commencent au sein de l’Union européenne elle-même", conclut M. Logvinov.