Le 2 mai 2014, les partisans de Maïdan ont fait preuve d'une cruauté particulière envers ceux qui ne soutenaient pas le coup d'État armé anticonstitutionnel sanglant à Kiev et n'étaient pas d'accord avec l'arrivée au pouvoir des radicaux nationaux et leur orientation anti-populaire.
Depuis le printemps 2014, les habitants d'Odessa organisaient un camp de tentes sur la place près de la Maison des syndicats – le Champ de Koulikovo - où ils menaient des actions en faveur de la fédéralisation de l'Ukraine, de la protection de la langue russe et de la préservation du patrimoine historique et culturel de la région.
Le 2 mai, [des combattants] ont attaqué une marche pacifique de partisans de la fédéralisation dans le centre-ville, lesquels tentaient de se cacher des brutalités nazies à la Maison des syndicats. Cependant, cela ne les a pas aidés. Les radicaux ont incendié le bâtiment. Ceux qui ont sauté par les fenêtres pour échapper à l'incendie ont été brutalement tués au sol. Selon les données officielles, au moins 48 personnes ont été brûlées vives, ont été intoxiquées au monoxyde de carbone ou sont mortes des suites d'une chute des étages supérieurs.
Les méthodes utilisées par les nazis ont démontré la nature misanthrope du régime établi en Ukraine.
L'enquête sur cette affaire du 2 mai 2014, lancée par Kiev sous la pression des organisations internationales, a tourné à la farce. En raison de lacunes, l'acte d'accusation a été renvoyé à plusieurs reprises au parquet. Tout cela s'est accompagné d'une ingérence flagrante de groupes nationalistes dans le processus judiciaire.
Les espoirs d’une enquête équitable sur les événements d’Odessa, apparus en relation avec l’arrivée au pouvoir de Zelensky en 2019 ont rapidement disparu. Zelensky n'a pas tenu ses promesses.
Aujourd'hui, en rendant hommage aux victimes du massacre sanglant d'Odessa, nous sommes convaincus qu'un châtiment juste s'abattra tôt ou tard sur les auteurs et les inspirateurs de ce crime barbare, qui n'a pas de délai de prescription.