"Quand on dit activités subversives, les gens sont très malins et très intelligents dans leurs manœuvres. Aujourd’hui, ils ont beaucoup de plans pour déstabiliser le Burkina. Il y a l’élimination physique, il y a la manipulation d’une frange armée, il y a aussi à travers les médias, la diplomatie des pays", a-t-il indiqué, appelant les habitants à y faire attention.
Certaines organisations au Burkina Faso "se font financer par certains pays" pour fournir des rapports, a-t-il encore ajouté.
"Ils sont en train de pénétrer dans le monde de la culture" et "dans le monde des médias" mais "on les suit, a-t-il assuré.
"Il y a beaucoup d’activités subversives qui se passent". "Vouloir manipuler le peuple pour le retourner (contre les autorités), il faut qu’ils arrêtent ça." "À un moment donné, on va expliquer à la population", a promis le chef de l'État.
Le 18 avril 2024, trois diplomates français, dont deux conseillers politiques en poste à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés personae non gratae "pour activités subversives" et sommés de quitter le pays.
La France avait rejeté "les accusations infondées portées par les autorités burkinabè à l’encontre de nos agents".