Le Burkina Faso accuse l'ONG Human Rights Watch de ternir l'image du pays

Le gouvernement burkinabè fait référence au rapport de HRW, qui allègue que l’armée burkinabè a délibérément massacré 223 civils dont plus d’une cinquantaine d’enfants dans les villages de Nodin et Soro le 24 février 2024.
Sputnik
"Le gouvernement du Burkina Faso rejette et condamne fermement de telles accusations infondées. La campagne médiatique orchestrée autour de ces accusations démontre à souhait le dessein inavoué de ces auteurs qui est de jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que la protection des populations et de leurs biens contre les attaques terroristes", dit le communiqué des autorités.
Une enquête judiciaire est en cours pour élucider les faits et identifier leurs auteurs, souligne Ouagadougou.
"Le gouvernement s'étonne que [...] HRW ait pu, par une imagination débordante, identifier 'les coupables' et prononcer son verdict qui choque toute intelligence avisée, exceptée celle des officines médiatiques et impérialistes poursuivant le même dessein funeste que HRW", ont en outre martelé les responsables.
Discuter