"En fait, l’Ukraine n’existe plus, en tout cas sur le plan juridique. En effet, pour qu’un État existe sur le plan juridique, il doit être souverain. La souveraineté, en droit constitutionnel, est la condition minimale d'existence juridique de l'État. S'il n'y a pas de souveraineté, il n'y a pas d'institutions juridiques sur ce territoire et pour cette population qui s'appelle l’État, il peut y avoir autre chose, mais il n'y a pas d'État. Or actuellement, c'est un protectorat, dirigé de l'extérieur, qui est en place à Kiev", ajoute-t-elle, soulignant que "ça explique en fait tout quant à ce qui est envoyé là-bas en termes d’armes, de conseillers militaires, de munitions, de formateurs et de soldats".
"Dans ce conflit globalisé, il semblerait que l'Europe adore jouer le rôle du dindon de la farce, étant donné que ça commence à se répéter à chaque fois. Tout se fait sur le dos de l'Europe. Mais comme de toute manière, il suffit que les États-Unis tapent un petit peu plus fort du poing sur la table pour que les pays européens cèdent, finalement, pourquoi les États-Unis devraient s'en priver?", déplore-t-elle.