Contacté par Sputnik Afrique, Abdoul Diallo pointe le "manque de confiance" et l’absence de "partenariat gagnant-gagnant" entre le continent africain et les pays occidentaux.
"Nous voulions acheter des armes puissantes afin de faire face à la menace terroriste. Mais nous n'avons pas pu parce que nous avons été empêchés d'acheter des armes", affirme-t-il.
Par contre, "la Russie est un allié sûr" pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso, estime-t-il. Moscou a "accepté de nous vendre des armes, d’envoyer des instructeurs", détaille-t-il.
Dans le futur, assure-t-il, plusieurs pays africains où se trouvent des contingents français et américains, "vont demander à ce que ces bases-là soient retirées de leur pays".