Bruxelles veut inclure le gaz naturel liquéfié russe dans un nouveau paquet de sanctions

L’UE songe à inclure le gaz naturel liquéfié russe dans son 14éme paquet de sanctions, a déclaré Tobias Billström, ministre suédois des Affaires étrangères. Les importations gazières avaient pourtant atteint un important niveau en février.
Sputnik
Bruxelles songe à sanctionné le gaz naturel liquéfié russe, a déclaré le chef de la diplomatie suédoise Tobias Billström, à son arrivée au Conseil des ministres des Affaires étrangères, au Luxembourg.
Dans le contexte de l’opération spéciale russe en Ukraine, les autorités européennes ont annoncé à plusieurs reprises leur intention d’abandonner le gaz russe.
Néanmoins, en février, les pays européens restaient de gros consommateurs de GNL russe avec :
- 322,3 millions d’euros d’importations pour la France;
- 210 millions pour la Hongrie;
- 118,3 millions pour l’Espagne.
Au total, l'UE a acheté pour 1,1 milliard d'euros de gaz à la Russie à la fin de l'hiver, dont 619,4 millions de GNL.
La France justifie ces achats par la nécessité d'approvisionner d'autres pays européens. Elle évoque également un accord à long terme avec la Russie, auquel il est difficile de se soustraire.
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